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Libération

Espoir et scepticisme après la venue de Mahmoud Ahmadinejad à l'ONU

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Le président iranien a déclaré jeudi, au siège de l’ONU, qu'il ne souhaitait pas «acquérir la bombe nucléaire»... après avoir défendu deux jours plus tôt sa politique d'enrichissement de l'uranium.
Iran\'s President Mahmoud Ahmadinejad speaks at a news conference during the 61st session of the U.N. General Assembly in New York September 21, 2006. REUTERS/Jeff Zelevansky (UNITED STATES) (Le Président iranien jeudi à New York. Photo REUTERS)
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publié le 21 septembre 2006 à 7h00

Le président iranien a alterné le chaud et le froid lors de sa visite à New York, mardi, mercredi et jeudi. «La réalité est que nous n'avons pas besoin de la bombe atomique, contrairement à ce que certains pensent», a déclaré Ahmadinejad lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, où il participait au débat annuel de l'Assemblée générale. «Nous ne cherchons pas à acquérir la bombe nucléaire, que ce soit clair.»
Lors de la même conférence, le président iranien a estimé jeudi que les discussions avec l'Union européenne sur le nucléaire allaient «dans la bonne direction» et n'a pas exclu que ces pourparlers abordent une éventuelle suspension par Téhéran de l'enrichissement d'uranium. «C'est une voie constructive à prendre», à condition que cela se fasse «dans des conditions équitables», a-t-il ajouté.

Dans son discours devant l'Assemblée mardi, le président iranien avait pourtant défendu la politique d'enrichissement d'uranium de son pays, une technique qui peut mener à la production d'armes nucléaire. De plus, si les propos de jeudi vont dans le sens de l'apaisement entre l'Iran et la communauté internationale, ceux qu'a tenu mercredi soir Ahmadinejad à d'anciens diplomates et hommes politiques américains semblaient plus durs. Que ce soit à propos du nucléaire ou de la Shoah, que le président iranien ne cesse de présenter comme un mythe depuis son arrivée au pouvoir l'an dernier. Robert Blac