De «Accords spéciaux» à «Zone de sécurité» en passant par«Ingérence» et «Prisonniers de guerre», en un peu plus de 300 définitions, Médecins sans frontières cerne ce qu'est le droit humanitaire aujourd'hui. Loin d'être un énième dictionnaire juridique aux termes plus abscons les uns que les autres, le «Dictionnaire pratique du droit humanitaire» publié par l'association Prix Nobel de la Paix en 1999 veut éclairer des notions très souvent sujettes à polémique. Ainsi doit-on considérer un milicien du Hezbollah comme un «terroriste» ou un «prisonnier de guerre» lorsqu'il a été arrêté? Quelles règles régissent un conflit armé international?
L'un des problèmes les plus récurents dans le droit humanitaire, c'est la multitude de textes, de forme et de fond très variés, venant de différentes institutions internationales. Ce dictionnaire veut condenser toutes ces normes tout en les mettant en perspective.
Parce que les gens qui s'intéressent au droit humanitaire ne sont pas des juristes qui connaissent par cœur la jurisprudence de la Convention de Genève ou celle de la Cour pénale internationale, cet ouvrage apporte des solutions simples à des problèmes compliqués. Ainsi est-il expliqué à l'entrée «Prisonnier de guerre» que tout civilt prenant part à un conflit est protégé par les Conventions de Genève de 1949. Ou encore pour «Droit d'initiative humanitaire» que l'intervention pour raison humanitaire d'une ONG dans tel ou tel pays ne peut être considérée comme u
Un dictionnaire pour comprendre le droit humanitaire
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par Jordan Pillet
publié le 26 septembre 2006 à 7h00
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