Jérusalem correspondance
La quasi-totalité des troupes israéliennes a quitté le Sud-Liban, dimanche matin, laissant la place à l'armée libanaise et à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Le retrait de l'armée israélienne était un des points essentiels du cessez-le-feu conclu le 14 août sous les auspices de l'ONU, mettant fin à plus d'un mois de conflit entre Israël et les miliciens du Hezbollah.
L'armée israélienne avait progressivement réduit le nombre de ses troupes stationnées au Liban, et moins de 200 soldats s'y trouvaient encore ces derniers jours. Mais des désaccords entre l'état-major israélien et les forces libanaises et de la Finul avaient retardé le retrait total de l'armée israélienne.
Un village occupé. Seul le village frontalier de Ghajar, à cheval entre la Syrie et le Liban et surplombant le nord d'Israël, est encore occupé par l'armée israélienne, qui a dit qu'elle l'évacuerait «dans les prochains jours», dès qu'un accord sur la sécurité sera intervenu dans ce secteur. Comme s'y était engagé le ministre de la Défense israélien Amir Peretz, les soldats israéliens sont rentrés pour Yom Kippour, le jour le plus important du calendrier juif, traditionnellement consacré à l'examen de conscience. Le conflit avec le Hezbollah n'a pas échappé à la règle. Et le bilan a un goût amer pour les Israéliens. «Les résultats du Liban sont médiocres», a déclaré hier le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Dan Halutz, à la radio n