Le gouvernement hongrois exclut de passer la main à l'issue des municipales remportées dimanche par l'opposition de droite. Le Premier ministre de gauche Ferenc Gyurcsany, dont la droite réclame le départ depuis deux semaines, a contre-attaqué lundi en annonçant qu'il demanderait vendredi prochain un vote de confiance au Parlement. Il s'agit pour lui de rappeler qu'il y dispose d'une majorité confortable (210 des 386 sièges de l'assemblée) depuis avril et que le pouvoir se trouve dans la chambre et non pas dans la rue où sympathisants de droite et d'extrême-droite réclament sa démission depuis le 18 septembre.
Ce jour-là, la radio nationale avait diffusé des extraits d'un discours tenu à huis clos par le Premier ministre devant des responsables de son parti dans lequel il reconnaissait avoir caché aux électeurs lors de la campagne pour les législatives qu'il lui faudrait mener un programme économique d'austérité. La coalition parlementaire au pouvoir, formée de socialistes et de libéraux, est restée fidèle au Premier ministre que l'opposition stigmatise comme un menteur.
Ferenc Gyurcsany estime aujopurd'hui qu'il n'y a pas d'alternative à la rigueur alors que le pays aspire à entrer dans la zone euro. «Je demanderai au parlement un vote de confiance dans le programme du gouvernement pour instaurer des équilibres (économiques), des réformes et le développement », a-t-il déclaré lundi après-midi. Pour son principal rival, Viktor Orban, leader du Fidesz (princip
Le Premier ministre hongrois exclut de démissionner
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par H.D-P
publié le 2 octobre 2006 à 7h00
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