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«Un grand pas vers la libération d'Ingrid Bétancourt»

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INTERVIEW • Olivier Roubi, représentant à Paris de la Fédération internationale des comités Ingrid Bétancourt, réagit aux propositions des Forces armées révolutionnaires de Colombie qui détiennent Ingrid Bétancourt depuis 2002 •
par Yasmina Guerda
publié le 2 octobre 2006 à 7h00

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC)  ont affirmé dimanche souhaiter «au plus tôt» un échange entre les rebelle  enfermés dans les prisons colombiennes et les otages qu'ils détiennent, dont  Ingrid Betancourt (lire article). Cette annonce fait suite à la  proposition du président Alvaro Uribe, qui a accepté, conformément au  exigences des rebelles, de démilitariser deux municipalités du sud-ouest du  pays. Olivier Roubi, représentant à Paris de la Fédération Internationale des Comités Ingrid Bétancourt (FICIB), réagit à cette évolution du dossier?

L'annonce faite par les FARC comporte de nombreuses conditions. Pensez-vous néanmoins qu'il s'agit d'un réel avancement pour la libération d'Ingrid Bétancourt ?
Il s'agit en tout cas d'un grand pas. C'est la première fois que les FARC se disent prêtes à échanger des prisonniers, et nous attendons maintenant la réaction du gouvernement colombien. Jeudi, il a accepté de démilitariser les zones réclamées par les rebelles. On espère maintenant que l'accord tiendra et que les choses  vont aller assez vite pour aboutir à un échange dans les prochains jours. Nous sommes très optimistes mais nous n'avons aucune certitude car trop de déclarations ont été faites au cours des derniers jours et l'accord peut s'effondrer à chaque instant.

Ne craignez-vous pas que la déci