La Corée du Nord semble avoir renoncé, pour l'instant, à un deuxième essai nucléaire. Il faut dire que celui auquel elle a procédé le 9 octobre est loin d'avoir été un succès sur le plan technique. Dès l'annonce de l'explosion, les experts étaient intrigués par la faiblesse des signaux sismiques. Cela signifiait que l'explosion n'était pas très puissante, équivalente à quelques centaines de kilos de TNT. Si loin des milliers de tonnes attendues qu'il était permis de douter du caractère nucléaire de l'explosion.
Particules radioactives. Une semaine plus tard, le 16 octobre, les services américains levaient le doute. «L'analyse des échantillons recueillis dans l'atmosphère le 11 octobre a permis de détecter des particules radioactives», affirmait John Negroponte, le directeur du renseignement américain. Il s'agissait donc bien d'une «explosion nucléaire souterraine». Mais quelque chose n'a pas fonctionné, comme le reconnaît le ministère français de la Défense.
Selon nos informations, les Nord-Coréens ont réussi à initier l'explosion nucléaire, mais ne maîtriseraient pas parfaitement les techniques indispensables à son développement. Le tout se déroulant en quelques millièmes de seconde... Une bombe au plutonium, comme celle mise au point par les Nord-Coréens, se présente sous la forme d'une sphère de quelques dizaines de centimètres. Grâce à des explosifs chimiques répartis tout autour les «implosoirs» , la première phase du tir consiste à comprimer le c