Les derniers attentats se sont déroulés à Bagdad. Plusieurs bombes qui ont explosé mercredi dans différents quartiers de la ville, tuant treize personnes au total, dont cinq policiers. A Mossoul, plusieurs attaques interconfessionnelles ont encore fait six morts. Mardi soir, dans le quartier chiite de Sadr-City, c'est une voiture piégée qui a explosé pendant la réception d'un mariage, faisant 25 victimes, la plupart des enfants.
Une nouvelle fois, l'Irak est plongé dans un chaos sécuritaire, marqué par une recrudescence des violences entre chiites et sunnites, qui n'ont fait que s'étendre depuis la destruction en février dernier d'un mausolée sacré pour les chiites.
Face à cette spirale de violence, le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld s'est déclaré mardi favorable à l'augmentation des effectifs des forces de sécurité irakiennes au-delà de 325.000 soldats et policiers et à l'accélération de leur entraînement.
Pour Washington en effet, chaque nouvel attentat est un casse-tête qui pourrait se transformer très rapidement en déroute politique. Le retrait des forces américaines d'Irak est au coeur des élections à mi-mandat du 7 novembre, tandis qu'une large majorité de l'opinion publique américaine veut voir ses GIs rentrer à la maison et assure dans tous les sondages qu'elle va faire faire payer cher à George W Bush et à ses alliés républicains leur politique irakienne.
Depuis quelques semaines, la stratégie américaine co
L'Irak à nouveau plongé dans la spirale de la violence
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Une voiture piégée a explosé au passage d\'un cortège nuptial dans le nord-est de Bagdad, faisant au moins 15 morts dont quatre enfants. /Photo prise le 31 octobre 2006/REUTERS/Thaier al-Sudani (REUTERS)
par Liberation.fr (avec agences)
publié le 1er novembre 2006 à 7h00
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