La nouvelle faisait hier la une de plusieurs journaux algériens : Nicolas Sarkozy sera, les 13 et 14 novembre, à Alger. «Signe d'un réchauffement des relations algéro-françaises, début d'une opération de charme en direction des émigrés et des banlieues ou entrée en campagne d'un présidentiable ?» faisait mine de se demander l'Expression, un quotidien proche de la présidence, tandis que Liberté tranchait : «Sarko arrive avec la double casquette de premier flic de France et de candidat à la présidentielle de mai 2007».
Une chose est sûre par ces temps de gel du traité d'amitié franco-algérien pour cause de refus du président Abdelaziz Bouteflika de faire ce cadeau à un jacques Chirac en bout de course, et d'impossibilité de s'entendre sur les termes des «excuses» qu'Alger réclame à Paris pour son passé colonial : le ministre de l'Intérieur n'arrive pas les mains vides. Il devrait, en effet, être porteur d'une bonne nouvelle dans l'épineux dossier des visas. Désormais, les Algériens devraient obtenir des visas dans les mêmes délais et conditions que les Marocains ou les Tunisiens, grâce à la levée d'une procédure discriminatoire dite «de consultation», mise en place au niveau européen. De ce fait, les Algériens pourront savoir au bout d'une semaine si leur dossier est ou non accepté.
Au-delà, Alger ne cache pas sa satisfaction de voir un présidentiable de choc faire le déplacement. «La visite de personnalités françaises de premier plan, qu'el