Après les bombardements israéliens mercredi matin dans la ville de Beit Hanoun, qui ont fait dix huit victimes civiles, les réactions d'indignation se sont multipliées. Le Premier ministre libanais,Fouad Siniora, a souhaité que la Ligue arabe, convoquée pour une réunion de crise, envoie une «délégation auprès du Conseil de sécurité pour que celui-ci condamne Israël et obtienne l'arrêt de son agression» contre les Palestiniens, selon son porte-parole.
Dix-huit Palestiniens (huit enfants, cinq femmes et cinq hommes) ont été tués et 58 blessés mercredi par des bombardements israéliens à Beit Hanoun, selon un bilan définitif du ministère de la Santé palestinien.«Ce massacre est à l'image des deux massacres de Cana (au Liban sud) qui ont été commis sans que la communauté internationale intervienne contre Israël», a ajouté le Premier ministre. Le village de Cana au Liban sud a subi deux bombardements israéliens particulièrement meurtriers, en et 1996 et juillet 2006 durant l'offensive de l'Etat hébreu.
Le président libanais Emile Lahoud a également dénoncé le «massacre» de Beit Hanoun, qu'il a qualifié de «nouveau Cana».
Les responsables israéliens ont ordonné une enquête de l'armée sur cette tuerie tout en exprimant leurs regrets. Les Palestiniens ont dénoncé ce «massacre» qui a provoqué des appels à perpétrer des attentats suicide.
L'Union européenne a demandé aux Israéliens de cesser leurs opérations militaires après