Selon les ONG palestiniennes, plus de 3 100 civils palestiniens ont été tués et plus de 13 000 blessés par l'armée israélienne depuis le début de la deuxième Intifada en octobre 2000. Issam Younes, directeur d'Al-Mezan, une organisation palestinienne de défense des droits de l'homme basée à Gaza, estime que «l'intimidation des civils palestiniens est ancrée dans la stratégie militaire israélienne».
Que s'est-il passé à Beit Hanoun ?
Le massacre de Beit Hanoun est un nouveau crime de guerre de l'armée israélienne perpétré contre les Palestiniens. Tsahal ne respecte pas les principes de proportionnalité et de discrimination inscrits dans le droit humanitaire international. Les images de Beit Hanoun sont très claires : l'armée s'est réservé le droit de détruire les propriétés et les infrastructures sans tenir compte de la population civile. L'argument du porte-parole de Tsahal selon lequel les lanceurs de roquettes utilisent les civils comme boucliers humains ne tient pas. Si Tsahal est capable de procéder à des éliminations ciblées d'activistes dans leur voiture, il a aussi largement les moyens techniques d'éviter de tuer des civils dans leur maison.
Quelles sont les intentions de Tsahal ?
Il s'agit d'une politique d'intimidation des civils palestiniens qui est ancrée dans la stratégie militaire israélienne. L'ensemble des Palestiniens doit payer les conséquences des actions des mouvements de résistance. Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produit, cela avait é