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Libération

Riposte israélienne limitée à Gaza

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Frappes aériennes ciblées contre les arsenaux des milices.
publié le 17 novembre 2006 à 0h07

Jérusalem de notre correspondant

Un raid d'hélicoptères sur la maison vide d'un chef des Comités de résistance populaire à Gaza, des frappes aériennes ciblées contre plusieurs arsenaux des milices palestiniennes dans les camps de réfugiés de Chati, Rafah et Jabaliya : Israël a opté, hier, pour une riposte limitée aux salves de roquettes artisanales tirées la veille sur les villes du Néguev. Plusieurs généraux, jusqu'au sein de l'état-major, avaient pourtant réclamé une incursion d'ampleur dans la bande de Gaza, pour mettre un terme à ces bordées de roquettes après la mort d'une résidente musulmane de Sdérot, fauchée dans la rue où elle attendait son mari juif, à quelques pas de la résidence du ministre de la Défense Amir Peretz.

Option militaire. A la Knesset, les députés de droite se sont fait l'écho de ces demandes d'opération militaire massive, prônant une reprise du contrôle de la frontière égyptienne, afin d'enrayer les trafics d'armes et de munitions. Le Premier ministre Ehud Olmert a toutefois choisi de temporiser. D'abord parce que toute invasion de Gaza ferait immanquablement capoter les discussions engagées entre les islamistes et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour former un cabinet de technocrates. Ensuite, parce que la récente incursion de Tsahal à Beit Hanoun a montré toutes les limites de l'option militaire pour mettre un terme aux tirs de roquettes.

Les 19 engins lancés mercredi vers Sdérot sont partis des environs de cette bourgade ra