Le groupe Forrest et M. George Forrest, mis en cause dans un article du 13 septembre 2006 de M. Christophe Ayad, entend apporter les précisions suivantes :
Le groupe Forrest n'a jamais été impliqué, ni de près ni de loin, dans un quelconque trafic d'armes. Il détient une société belge, la société New Lachaussée, spécialisée dans les machines-outils destinées à la «pyrotechnique» dans les secteurs civil et militaire. Le rapport d'experts mandaté par l'ONU, daté du 16 octobre 2002 mettant en cause le groupe Forrest, a été contesté, et a provoqué l'adoption d'un nouveau rapport, remis au Conseil de sécurité le 23 octobre 2003. Ce rapport final conclut au rejet des accusations portées envers le groupe Forrest et George Forrest.
Fin 1999, M. George Forrest a accepté de Laurent-Désiré Kabila la présidence du conseil de la Gécamines, société d'Etat de la RDC. Il a été en charge de deux missions majeures : reprendre contact avec les grands opérateurs miniers privés en vue d'amplifier une politique de relance des investissements, et consolider les actifs de la Gécamines. Il a quitté ses fonctions en août 2001. Le projet d'installer à Lubumbashi une usine en vue de traiter les déchets issus de la production de la Gécamines est né en 1992, bien avant que George Forrest prenne ses fonctions. En 1996, trois partenaires (la société américaine OM Group, la Gécamines et le Groupe Forrest) ont conclu un accord, approuvé par les autorités de tutelle en 1997. Aux termes de cet accord, la sco