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Libération

Une arme discrète d’élimination politique

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publié le 20 novembre 2006 à 7h00

L'empoisonnement à Londres de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, critique du régime de Vladimir Poutine, rappelle d'autres cas célèbres à travers le monde.

La ricine
En septembre 1978, un dissident bulgare s'effondre dans une rue de Londres, piqué à la jambe par une pointe de parapluie. Bousculé par un inconnu à un arrêt de bus, Guéorgui Markov ressent une piqûre à la cuisse. Le soir même, il est pris d'une forte fièvre et meurt quatre jours plus tard sans avoir été entendu par la police britannique. L'autopsie révèle la présence dans sa jambe d'une capsule de la taille d'une tête d'épingle, en alliage de platine et d'iridium, contenant un poison fort, la ricine.

Le poison du Mossad
Khaled Mechaal, chef de bureau politique du Hamas basé à l'étranger, est en septembre 1997 la cible d'une tentative d'assassinat. Dans une rue d'Amman, des agent du Mossad, les services de renseignement israéliens, lui ont injecté du poison dans le cou. Tombé dans le coma, il est sauvé par l'intervention du roi Husssein, qui exige que le gouvernement israélien fournisse l'antidote en échange de la libération des deux agresseurs.

La dioxine

Le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, dont le visage est resté grêlé par l’acné chlorique, est empoisonné en

2004

, lors de la campagne électorale qui l’oppose au pro-russe Viktor Ianoukovitch, à la tétrachlorodibenzodioxine (TCDD) ou «

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