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Libération

Un espoir pour la fin de la guerre civile au Népal

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Les rebelles maoïstes ont signé un accord de paix avec le gouvernement.
publié le 22 novembre 2006 à 0h11

New Delhi de notre correspondant

C'est désormais officiel : la guerre civile est terminée au Népal. Sept mois après que les Népalais ont forcé le roi Gyanendra à renoncer aux pleins pouvoirs, les rebelles maoïstes et le gouvernement regroupant les sept principaux partis politiques du pays ont signé, hier soir, un accord de paix mettant fin au conflit qui a fait plus de 13 000 morts en dix ans. Le texte a été paraphé par le Premier ministre, Girija Prasad Koirala, et par le chef de la rébellion, Pushpa Kamal Dahal, surnommé Prachanda («le Féroce»), sous les applaudissements de plusieurs centaines d'hommes politiques, de journalistes et de diplomates, dans un centre de conférences de Katmandou.

Initialement prévu le 16 novembre, l'accord ouvre la porte à la création d'un gouvernement intérimaire incluant les maoïstes, afin de préparer des élections pour une Assemblée constituante, prévues d'ici à juin 2007. Prachanda a toutefois annoncé, la semaine dernière, que ni lui ni son bras droit, Babu Ram Bhattarai, n'entreraient personnellement au gouvernement, tous deux préférant focaliser leur énergie sur la campagne électorale. En attendant, les maoïstes doivent rejoindre les députés au sein d'un Parlement intérimaire, où ils disposeront de 73 sièges sur un total de 330.

Sous scellés. Dans un premier temps, le texte signé hier prévoit que les insurgés déposent leurs armes et se regroupent dans une trentaine de camps, comme ils s'y étaient engagés au début du mois. Chacun de ces camps