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Libération

Six scénarios pour en finir avec la guerre

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Forcé de composer avec les démocrates, George W. Bush doit choisir une stratégie.
publié le 24 novembre 2006 à 0h13

New York de notre correspondant

De retour d'une tournée en Asie, George Bush retrouve à Washington son principal sujet de préoccupation, le conflit irakien. «Nous gagnerons, sauf si nous nous retirons», a affirmé le président américain au Vietnam, donnant l'impression de conserver une ligne rigide. Mais désormais obligé de composer au Congrès avec les démocrates, il se voit confronté à de nombreuses options, parmi lesquelles il lui faudra bientôt choisir. Des options que l'on peut regrouper en six familles.

Famille «Garder le cap». C'est la famille d'origine du Président. Elle fut représentée, la semaine dernière, par le général John Abizaid, commandant en chef des troupes américaines en Irak et en Afghanistan. Ni renforts ni diminution des troupes (aujourd'hui 140 000 hommes), a-t-il plaidé, mais une évolution dans la répartition des missions. Il a recommandé la réduction du nombre de soldats combattant sur le terrain, pour pouvoir augmenter le nombre d'hommes assurant la formation des forces irakiennes.

Famille «Retrait graduel». Le retrait progressif est l'une des préconisations attendues du groupe d'études sur l'Irak présidé par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker et mis en place pour conseiller le gouvernement américain. Cette famille, traditionnellement démocrate, tend donc à s'élargir. Lundi, le sénateur démocrate Barack Obama, possible candidat à l'élection présidentielle de 2008, a appelé à un début de retrait «dans quatre à six mois» et au redéploieme