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Libération

Jour de trêve à Gaza

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publié le 27 novembre 2006 à 0h15

Gaza envoyé spécial

Lueur d'espoir au Proche-Orient, où le Premier ministre israélien Ehud Olmert a répondu favorablement à l'offre de trêve du président palestinien Mahmoud Abbas, ce week-end. Premier geste d'apaisement, les troupes d'Israël se sont retirées hier matin de toute la bande de Gaza, mettant un terme provisoire aux incursions en cours depuis juin. Parallèlement, les groupes armés palestiniens se sont engagés à suspendre leurs tirs de roquettes sur les villes du Néguev, ainsi que les opérations terroristes. La décision engage l'ensemble des milices, islamistes ou nationalistes. «Nous avons choisi de respecter une accalmie en espérant qu'elle débouche sur un règlement politique de la crise», explique Abou Mojahid, porte-parole des Comités de résistance populaire. Cette organisation, parmi les plus actives, avait planifié l'attaque au cours de laquelle le caporal Gilad Shalit fut capturé. Tsahal avait alors déclenché une série d'incursions à Gaza pour obtenir sa libération et réduire les tirs de roquettes. Sans grand succès.

Etrillés. L'échec de la réponse militaire aura certainement pesé sur la décision d'Ehud Olmert de tenter une voie plus politique. D'autant que son gouvernement de coalition est soumis à une forte pression de l'opinion israélienne, sensible au sort des habitants de Sdérot, la ville la plus touchée par les tirs de missiles. Si la trêve était respectée, elle lui donnerait une marge de manoeuvre dont il a bien besoin.

L'offensive de Tsahal à G