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Libération

Rafael Correa pour «un changement radical et rapide» en Equateur

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Ex-ministre de l'Economie, partisan de la révolution bolivarienne menée au Venezuela par Hugo Chavez et anti-Bush, Rafael Correa est donné vainqueur aux présidentielles.
par Saran Koly
publié le 27 novembre 2006 à 7h00

Il fait claquer sa ceinture «donnons leur une correction». Encore inconnu du public il y a quelques mois, la grande popularité de Rafael Correa - qui signifie en espagnol «courroie» ou «ceinturon»- vient de son charisme. «Tous les exclus du pays se sont retrouvés dans son franc-parler: les indiens, les noirs, les intellectuels et les pauvres» soulignent ses partisans. Admirateur de Che Guevara, il dénonce les mafias politiques et l'oligarchie qu'il accuse de piller son pays.


Selon les derniers résultats, Rafael Correa, candidat de gauche et «anti-établissement» est en passe de remporter haut la main l'élection présidentielle en Equateur. Il a promis de faire table rase de la «partitocratie», «Cette démocratie pseudo-représentative ne sert plus à rien, elle ne représente que les partis et leurs intérêts.» Inspiré par la révolution bolivarienne comme les présidents bolivien Evo Morales et vénézuélien Hugo Chávez, le candidat de gauche est pour «une révolution. Pacifique et dans le cadre démocratique, mais une révolution quand même. Un changement radical et rapide.».

 «Je suis humaniste, chrétien, de gauche. Humaniste, parce que pour moi, la politique et l'économie sont au service de l'homme. chrétien parce que je me nourris de la doctrine sociale de l'église. de gauche, parce que je crois en l'équité, la justice et la suprématie du travail sur le capital» a t-il d