En Centrafrique, l'armée française est engagée depuis lundi dans des combats contre des rebelles. Jeudi, des avions Mirage F1 ont à nouveau ouvert le feu à deux reprises contre les miliciens de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFRD), hostiles au régime du président Bozizé. Ces combats se déroulent dans une région proche du Tchad et de la province soudanaise du Darfour.
Au sol, une quinzaine de conseillers militaires français, issus du Groupement des commandos parachutistes (GCP), encadrent une colonne de l'armée nationale qui tente de rejoindre la ville de Birao (nord-est). Partie de Bria, à 500 kilomètres plus au sud, cette colonne a fait l'objet jeudi d'une «forte résistance» de la part des rebelles, à hauteur de Ouadda et de N'Délé. C'est dans ce secteur que l'aviation française est intervenue. Six Mirage F1 français et deux ravitailleurs en vol C135 sont basés au Tchad.
Lundi, les Forces armées centrafricaines (FACA) avaient repris la ville de Birao au cours d'une opération aéroportée, rendue possible grâce à l'aviation française. C'est durant la préparation de cette opération que des combats impliquant des militaires français avaient déjà eu lieu. Alors que des «éléments de reconnaissance» s'assuraient que la piste de Birao pouvait être utilisée par les avions Transall, ils ont été pris à partie par les rebelles. Selon l'état-major français, les rebelles semblent disposer d'un arsenal sérieux, en particulier des mitra
Des Mirage français en action en Centrafrique
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par Jean Dominique MERCHET
publié le 30 novembre 2006 à 7h00
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