Après presque cinq ans d’attente, les Bushmen du Botswana vont pouvoir regagner leurs terres ancestrales. Un tribunal a ainsi estimé mercredi que les Bushmen qui contestaient leur expulsion du désert du Kalahari étaient en droit d’y retourner . «Avant le 31 janvier 2002, les plaignants étaient en possession de terres qu’ils occupaient légalement dans la CKGR (réserve centrale du Kalahari)», a déclaré le président du tribunal de Lobatse, au sud du Bostwana, Maruping Dibotelo. «Les plaignants ont été privés de ces possessions par force ou par erreur et sans leur consentement. Le refus consécutif du gouvernement d’autoriser les Bushmen à regagner leurs terres ancestrales est donc illégal et anticonstitutionnel», a ajouté le juge. Expulsés de leurs terres entre 1997 et 2002 par le gouvernement botswanais, les Bushmen (descendants des premiers habitants d’Afrique australe ) avaient intenté un procès pour récupérer le droit de vivre dans la Réserve centrale du Kalahari. Le tribunal de Lobatse (sud dux pays) s’est prononcé sur un recours intenté par quelque 200 Bushmen, qui contestaient la décision du gouvernement de cesser de les fournir en eau, nourriture et services sanitaires, afin de les regrouper dans des camps à l’extérieur de la réserve. Magalie Rubino, porte parole de l’association Survival France (association qui participe au développement des peuples indigènes à garantir leur vie, leurs terres et leur droi
Les Bushmen du Botswana récupèrent leurs terres ancestrales
Article réservé aux abonnés
Roy Sesana, leader of the Bushmen community, waits outside the court in Lobatse, Botswana, December 13, 2006. The chief justice on Botswana\'s High Court said on Wednesday a bid by Bushmen to return to their ancestral lands should be dismissed, but two other judges had yet to deliver their opinions in the case. REUTERS/Siphiwe Sibeko (BOTSWANA) (Roy Sesana, le leader de la communauté des Bushmen au Botswana. REUTERS)
par Angel Herrero Lucas
publié le 13 décembre 2006 à 7h00