La mort de la princesse Diana à Paris en août 1997 était un «tragique accident» et n'était pas le résultat d'un complot. Tel est en tout cas le résultat de l'enquête menée depuis trois ans par la police britannique et qui a été publiée jeudi, écartant donc les rumeurs de complot entourant toujours cette affaire.
«Je me félicite de l'absence de tentatives de rétention de l'information et nous sommes convaincus que les allégations formulées (sur un prétendu complot) sont infondées», a déclaré John Stevens, l'ancien patron de la police londonienne en charge de l'enquête. «Compte tenu des preuves aujourd'hui disponibles, il n'y a pas eu de complot en vue d'attenter à la vie d'un passager ou un autre de la voiture. Il s'est agi d'un accident tragique», a-t-il ajouté.
John Stevens a précisé que, contrairement à certaines allégations, l’épouse divorcée du prince héritier Charles n’était pas enceinte au moment du drame. Selon lui, elle n’était pas sur le point de se fiancer avec son compagnon de l’époque, Dodi Al-Fayed, le fils du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed, propriétaire du célèbre grand magasin londonien Harrod’s.
La mort de Diana, baptisée «princesse du peuple» par un Tony Blair très ébranlé au moment de ses obsèques, avait donné naissance à toute une série de théories du complot incriminant notamment les services secrets britanniques, voire le prince Charles lui-même. Dans l'esprit des partisans de ces théories, il s'agissait de