l'accord de cessez-le-feu passé dimanche soir entre le Fatah et le Hamas est décidément très fragile. Les violences et enlèvements ont repris hier à Gaza entre les partisans des deux mouvements. En début de soirée, des hommes armés ont ouvert le feu sur les bureaux de l'association de bienfaisance la Vie et l'Espoir, gérée par le Fatah à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, tuant un jeune homme et blessant cinq autres membres du Fatah.
Rencontre. Un porte-parole du Fatah a accusé des activistes de la branche armée du Hamas d'avoir mené l'attaque, alors que le cessez-le-feu en vigueur depuis dimanche soir était jusque-là globalement respecté, en dépit de quelques escarmouches. Dix Palestiniens dont un haut responsable du Fatah et ancien ministre des prisonniers, Sofiane Abou Zaïda, ont aussi été enlevés au cours de divers incidents.
Le cessez-le-feu était censé mettre fin aux affrontements qui avaient fait quatre morts et des dizaines de blessés ce week-end. Il prévoyait notamment un «retrait des hommes armés des rues, un retour des services de sécurité dans leurs bases» et la «libération des personnes prises en otages par les deux parties». Et effectivement, la présence des hommes armés dans les rues avait nettement diminué hier matin à Gaza. Quelques heurts avaient malgré tout opposé partisans du Hamas et du Fatah, dans la matinée, dans le quartier Al-Rimal, près du ministère des Affaires étrangères, contrôlé par le Hamas...
Les responsables des mouvement