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En Irak, Bush prêt à redonner de la troupe

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Les responsables militaires seraient, eux, opposés à l'envoi de 15 000 à 30 000 soldats.
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publié le 21 décembre 2006 à 0h35

Il n'est pas question d'abandonner l'Irak. Lors d'une conférence de presse, le président George W. Bush a prévenu hier les Américains que l'année 2007 exigerait des «choix difficiles et des sacrifices supplémentaires parce que l'ennemi est violent et sans pitié». Le président américain, qui devrait annoncer au début du mois de janvier sa nouvelle stratégie sur l'Irak à la suite des recommandations du rapport Baker, a promis d'écouter les idées venues de toutes parts «pour façonner une nouvelle voie qui puisse réussir en Irak». Il a toutefois refusé d'engager des discussions approfondies avec l'Iran et la Syrie sur l'avenir de l'Irak avant que Téhéran renonce à son programme nucléaire controversé et que Damas s'engage pour la stabilité au Liban.

Hostiles. Tout en reconnaissant que les Etats-Unis ne réussissaient pas «aussi vite» qu'il le souhaitait en Irak, George Bush a déclaré qu'il n'avait pas encore décidé s'il allait augmenter prochainement les effectifs militaires américains. Il compte s'appuyer sur ses officiers, «dont l'opinion est extrêmement importante pour [lui]», alors que le nouveau secrétaire à la Défense, Robert Gates, se trouve actuellement en Irak pour discuter avec les commandants militaires américains.

Mardi, le Washington Post avait révélé que les plus hauts responsables militaires étaient hostiles à un projet de la Maison Blanche de déployer entre 15 000 et 30 000 soldats supplémentaires, notamment à Bagdad, pour une péri