Terrible aveux d'impuissance des services de sécurité palestiniens. Deux jours après le rapt du photographe de l'AFP, Jaime Razuri, et devant le risque trop élevé d'enlèvements dans la bande de Gaza, les services de sécurité ont demandé aux ressortissants occidentaux, américains et européens de quitter le territoire palestinien.
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a été informée de cette alerte. Selon le porte-parole de l'agence, Johan Eriksson, «cela ne changeait pas la situation telle qu'elle est depuis deux ans. Pour l'instant, nous restons».Jaime Razuri, 50 ans, de nationalité péruvienne avait été enlevé lundi à Gaza par quatre hommes alors qu'il rentrait au bureau de l'AFP après un reportage dans les rues de la ville, accompagné d'un chauffeur et d'un traducteur. Cet enlèvement n'a pas été revendiqué et l'agence est toujours sans nouvelle de son photographe ce mercredi. La vie de Razuri serait d'ailleurs en danger. Ses collègues palestiniens ont demandé mercredi sa libération, affirmant que ce quinquagénaire souffrait de problèmes cardiaques.
Mahmoud Abbas, le président palestinien, était optimiste quant à la libération de l'otage dans les plus brefs délais. Il a déclaré mardi que «nous sommes déterminés à mettre un terme à cette affaire. Nous sommes sûrs qu'il sera libéré prochainement».Abbas avait ajouté que «ce n'est pas la première fois qu'un tel évènement se produit. Dans ce genre d'affaires, les libérations ont lieu ap
Les étrangers sommés de quitter la bande de Gaza
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Jaime Razuri, un photographe péruvien travaillant pour l\'Agence France Presse, a été enlevé lundi dans la bande de Gaza, où plusieurs activistes du Hamas et du Fatah ont également été victimes de rapts qui ont provoqué de nouveaux affrontements entre groupes palestiniens rivaux. /Photo prise le 30 mars 2006/REUTERS/Ana Cecilia Gonzales-Vigil (Le journaliste enlevé à Gaza, lundi. REUTERS)
par A.D. (avec agences)
publié le 3 janvier 2007 à 7h00
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