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Libération

Les Britanniques en Kate d'une nouvelle princesse

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Rumeurs de mariage aidant, la petite amie de William, Kate Middleton, est devenue la coqueluche du pays qui la rêve en Lady Di des années 2000.
publié le 11 janvier 2007 à 5h24

Londres de notre correspondante

L'Angleterre aime ses princesses, surtout quand elles sont jeunes et jolies. Dans les années 50, le pays s'était pris de passion pour la ravissante Margaret, avant que ses frasques de jet-setteuse dévergondée et son visage bouffi par l'alcool ne finissent par lasser. Puis vint Diana, dont les Britanniques ne se sont jamais vraiment remis du décès ­ en août 1997.

Harcèlement. Mais dix ans après la disparition de la «princesse des coeurs», le pays s'est trouvé une nouvelle chérie, en la personne de Kate Middleton, la petite amie du prince William. Certes, malgré les rumeurs grandissantes de son prochain mariage avec le second prétendant au trône, Kate n'est pas encore princesse, ni même fiancée à son prince charmant. Mais la demoiselle est déjà la favorite de la presse. Pas seulement des tabloïds, mais aussi des titres «sérieux» : l'hebdomadaire conservateur The Spectator a ainsi récemment fait sa une sur «La future princesse du peuple». Une photo d'elle marchant dans la rue se vend jusqu'à 1 500 euros, un portrait en bikini pouvant valoir jusqu'à 38 000 euros. En conséquence, Kate est poursuivie par les paparazzi, comme Diana avant elle : mardi, au matin de son vingt-cinquième anniversaire, pas moins de vingt photographes et cinq équipes de télévision l'attendaient à sa porte. Il a donc fallu que le prince Charles fasse intervenir ses avocats à la demande de William.

Malgré ce harcèlement médiatique, Kate Middleton garde un p