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Libération

En Suède aussi, la gauche a une femme

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Mona Sahlin devrait être élue à la tête du Parti social-démocrate, défait aux législatives.
publié le 19 janvier 2007 à 5h33

Malmö de notre correspondante

Après Angela, Hillary et Ségolène, voici Mona. Les sociaux-démocrates suédois ont dévoilé hier le nom de la future présidente du parti. L'ancien Premier ministre Göran Persson avait démissionné en septembre, après sa défaite aux législatives remportées par la droite. Il avait annoncé alors un congrès exceptionnel en mars, pour désigner son successeur. Seule candidate en lice, Mona Sahlin, 49 ans, devrait donc devenir la première femme à diriger le Parti social-démocrate.

Perdus. Mais la candidate est loin de faire l'unanimité, bien que le parti ait désespérément besoin d'un nouveau leader. Depuis leur défaite historique du 17 septembre, les sociaux-démocrates semblent perdus. Un peu comme s'ils ne parvenaient pas à trouver leurs marques dans l'opposition, après avoir passé soixante et une des soixante-dix dernières années au pouvoir. Les démissions successives de deux ministres de la droite libérale, puis les atermoiements du nouveau gouvernement sur la réforme de l'assurance chômage, auraient pu les aider à se remettre en selle. Ils sont passés à côté, bien trop occupés à se chercher un nouveau chef.

Tous les potentiels dauphins de Göran Persson s'étant défilés les uns après les autres, Mona Sahlin était la dernière en course. Encore fallait-il convaincre la base. Hier, Lena Hjelm-Wallén, chargée de préparer la succession, a loué «son expérience» et «son goût pour la politique», faisant d'elle une candidate idéale pour entreprendre l