Les représentants d'une quarantaine de pays et d'institutions internationales se retrouvent jeudi 25 janvier à Paris pour une conférence d'aide à un Liban ruiné par la guerre de cet été entre Israël et le Hezbollah.
Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, (arrivé mercrdi à Paris), la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, assisteront à cette réunion, dite «Paris III», au chevet du pays de 4,5 million d'habitants étranglé par une dette de 41 milliards de dollars.
De hauts représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, participeront aux discussions.
Jacques Chirac, initiateur de ce rendez-vous, a dit espérer une «contribution significative» de la part des participants.
La France a d'ores et déjà mis sur la table 500 millions d'euros sous forme de prêts «à des conditions très avantageuses». L'Union européenne a annoncé une aide supplémentaire de 400 millions d'euros.
Au total, le Liban espère obtenir quelque cinq milliards de dollars, soit une enveloppe supérieure à celle obtenue lors de la conférence Paris II, fin 2002, où 4,2 milliards avaient été promis.Avec cet argent, Fouad Siniora espère réduire la dette - en la faisant passer de 180% à 144% du PIB en 2011 - et mener à bien des réformes parmi lesquelles figu