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Libération

Au moins un mort dans des affrontements entre chiites et sunnites à Beyrouth

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par A.D. (avec AFP)
publié le 25 janvier 2007 à 7h00

Le bilan des affrontements de jeudi à Beyrouth entre partisans et opposants du régime libanais varie de deux à quatre morts en fonction des sources. Ainsi, selon les services hopitaliers de la capitale, une personne a été tuée et une vingtaine d’autres blessées dans ces heurts qui ont embrasé les quartiers à majorité musulmane. Les leaders des deux camps ont immédiatement lancé des appels au calme, exhortant leurs partisans à se retirer de la rue. A la suite de ces affrontements, l'armée à décrété un couvre-feu. Cette explosion de violence coïncide avec la conférence d’aide internationale pour le Liban, organisée à Paris en présence du Premier ministre Fouad Siniora, soutenu par les pays occidentaux.

Ces violences entre sunnites et chiites, d’une ampleur sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), interviennent 48 heures après la grève générale décrétée par l’opposition, menée par le Hezbollah chiite allié à des partis chrétiens. Une fumée noire dégagée par les incendies de pneus et de voitures recouvrait tout le sud de la capitale, où les affrontements se poursuivaient à la tombée de la nuit.

Les affrontements à coups de pierres et de bâtons ont commencé à l’Université arabe,  dans le sud de Beyrouth, après une dispute entre des étudiants dans la cafétéria. Ils se sont ensuite étendus aux quartiers limitrophes, chiites et sunnites, notamment ceux de Tariq Jadidé et de Zokak Al-Blat. L’armée a immédiatement déployé des centaines de soldats appuyés par des bli