Encore un cessez-le-feu, un de plus. Après cinq jours d'affrontements, les frères ennemis palestiniens se sont accordé une pause. Annoncé lundi soir, le cessez-le-feu entre le Hamas et le Fatah a été globalement respecté malgré l'assassinat de Hussein al-Choubassi, un jeune activiste du Hamas tué à Khan Younès. Les islamistes se sont pourtant gardés d'accuser le Fatah, afin de ne pas rouvrir des hostilités qui ont causé 35 morts depuis le 25 janvier.
Alors que la violence interpalestinienne reflue, l'aviation israélienne a mené hier un raid en représailles à l'attentat-suicide d'Eilat de lundi (lire ci-contre), tout en excluant une riposte d'envergure dans la bande de Gaza.
Le Fatah et le Hamas se sont réunis à Gaza en présence de médiateurs égyptiens pour examiner les moyens de consolider l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur au milieu de la nuit de lundi à mardi et qui prévoit notamment la libération des activistes kidnappés par les deux formations.
Légitimité. Malgré le «climat positif» de ces discussions, la tension reste vive dans la bande de Gaza, car cette accalmie ne règle en rien le profond différend politique entre Fatah et Hamas. Les deux partis rivaux sont en pourparlers entrecoupés de combats, de plus en plus violents, depuis la signature d'un programme commun de gouvernement d'union nationale le 11 septembre dernier. Mais les deux formations ne parviennent pas à s'entendre sur la répartition des portefeuilles, notamment ceux de l'Intérieur et des Finan