Londres de notre correspondante
Les Britanniques sont malheureusement habitués aux attaques à la bombe, le terrorisme islamiste ayant remplacé les attentats commis dans le passé par l'IRA. Mais c'est à un nouveau type d'attaques certes moins grave, mais plus mystérieux auquel la Grande-Bretagne se trouve confrontée. Hier matin, à Swansea (pays de Galles), une employée de l'organisme DVLA, qui gère l'attribution des vignettes auto, a ainsi été blessée à son poste de travail en ouvrant une lettre piégée.
La veille, un paquet avait éclaté dans les bureaux de Vantis, une firme comptable, qui compte parmi ses clients le fournisseur des radars chargés de flasher les automobilistes trop rapides. Lundi, une autre lettre piégée avait explosé dans le quartier londonien de Victoria, au siège de Capita, l'entreprise qui collectant les profits générés par la taxe payée par les automobilistes conduisant dans le centre de Londres. En trois jours, trois incidents similaires ont donc touché des organismes liés au contrôle automobile, portant la police à croire qu'un même individu - manifestement mécontent - en est à l'origine.
Mais l'énigme ne s'arrête pas là : hier, la police a révélé l'existence de quatre incidents similaires ayant précédé ces trois explosions. En tout, sept lettres ou paquets piégés ont ainsi détoné ces trois dernières semaines, blessant huit personnes. Une lettre piégée a été envoyée au domicile d'un homme résidant dans le Kent samedi, tandis que trois paquets de forme