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Libération

Fatah-Hamas: vers un gouvernement d'union

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Réunis sous l'égide du roi saoudien, les deux mouvements palestiniens sont parvenus à un accord.
Le chef du Hamas Khaled Méchaal (à gauche), le président palestinien Mahmoud Abbas (2e à gauche), son Premier ministre Ismaïl Haniyeh (3e à gauche), à la Mecque. Le Hamas et le Fatah, qui négocient en Arabie saoudite la formation d\'un gouvernement d\'union nationale, se sont entendus pour confier les ministères sensibles à des personnalités indépendantes. /Photo prise le 8 février 2007/REUTERS/Suhaib Salem (Ismaïl Haniyeh et Mahmoud Abbas prient l'un à côté de l'autre. REUTERS)
par A.D. (avec agences)
publié le 8 février 2007 à 7h00

Les mouvements palestiniens Fatah et Hamas, réunis à la Mecque, sont parvenus jeudi à un accord sur un gouvernement d'union nationale et sur son programme politique, qu'ils devraient signer en soirée.La tête du futur gouvernement devrait être confiée à Ismaïl Haniyeh, l'actuel Premier ministre issu du mouvement islamiste, a affirmé  un haut responsable du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, qui nommera lui un vice-Premier ministre.

Selon un responsable du Fatah, un accord global serait imminent. Cependant Ghazi Hamad, porte-parole du Hamas, était moins affirmatif. «Nous avons fait des progrès sur certains points et les questions en suspens sont telles qu'elles ne devraient pas faire obstacle à un accord final», a-t-il confié à la presse.

Un accord de principe sur une répartition des postes ministériels dans un gouvernement d’union attribue neuf ministères au Hamas, six au Fatah et quatre à des représentants de quatre autres groupes parlementaires. Les parties sont aussi convenues de nommer deux indépendants aux ministères des Affaires étrangères et des Finances, tandis que l’Intérieur doit revenir à un indépendant nommé par le Hamas mais ayant reçu l’aval de Mahmoud Abbas.

La formation d'un gouvernement d'union pourrait mettre un terme aux affrontements interpalestiniens qui ont fait plus de 90 morts depuis décembre. Elle pourrait en outre entraîner la levée de l'embargo financier imposé par les puissances occidental