Un camion transportant des armes et appartenant au Hezbollah a été intercepté hier par les forces de sécurité libanaises dans la banlieue de Beyrouth. Selon le ministre de l'Information, Ghazi Aridi, il venait de la plaine de la Bekaa, à l'est, et se rendait dans le sud du pays.
Restitution. Dans la soirée, le Hezbollah a réclamé la restitution du camion qui contenait «des munitions à destination de la résistance islamique». Il y a moins d'une semaine, la Syrie avait annoncé que ses douaniers avaient arrêté un autre camion, irakien, transportant une centaine d'armes à destination du Liban, sans préciser leur destinataire. Le Hezbollah est le seul parti libanais à avoir légalement gardé ses armes après la guerre (1975-1990).
L'incident du camion intervient alors que, la nuit précédente, soldats libanais et israéliens ont échangé des tirs dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël. Les soldats libanais ont ouvert le feu lorsqu'«un bulldozer israélien a traversé la barrière de sécurité dans une apparente tentative de déminage de la zone située entre cette barrière et la "ligne bleue"», a précisé au Liban un porte-parole de la Force internationale des Nations unies pour le Liban (Finul).
Le vice-ministre israélien de la Défense, Ephraïm Sneh, a affirmé que le bulldozer menait sa mission en territoire israélien, car la clôture de défense a été érigée à plusieurs mètres au sud de la frontière internationale. L'armée libanaise a déclaré pour sa part que le bulldoz