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Attentat dans un train reliant l'Inde au Pakistan: 67 morts

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Ce train, surnommé «train de l’amitié», est le symbole du fragile processus de paix entre les deux rivaux d’Asie du Sud.
A rescue worker inspect the wreckage of a train in this TV grab in Shiba, near Panipat town, in India February 19, 2007. Two homemade bombs exploded aboard a train bound from India to Pakistan burning to death at least 64 passengers on Monday in what the Indian government called \"an act of terror\". REUTERS/ANI TV (INDIA) (Le wagon après l'explosion/REUTERS)
par Libération.fr (avec agences)
publié le 19 février 2007 à 7h00

Au moins 67 personnes sont mortes dans un attentat, perpétré dans la nuit de dimanche à lundi, dans un train reliant l'Inde au Pakistan. Selon des sources officielles indiennes, cette attaque vise à enrayer le processus de paix entre les deux rivaux d'Asie du Sud. Ce train, surnommé «train de l'amitié», est le symbole du fragile processus de paix entre les deux rivaux d'Asie du Sud.L'explosion a ravagé, dimanche vers minuit, deux wagons du train à 5 km de la ville de Panipat, à 100 km au nord de la capitale indienne. «Nous avons compté 66 corps jusqu'ici. Trente personnes sont blessées. Elles ont été emmenées à New Delhi pour y être soignées», a déclaré le commissaire de police de Panipat (nord de New Delhi), Mohinder Singh. Le ministre des Chemins de fer, Lalu Prasad Yadav, a indiqué qu'il s'agissait d'un attentat, précisant que des explosifs à base de kérosène avaient été retrouvés dans deux valises dans le train. «Les intentions sont évidentes: c'est une tentative pour déstabiliser le processus de paix entre l'Inde et le Pakistan», a-t-il ajouté.

«Quels que soient ceux qui ont fait cela, c'est contre la paix, contre les relations amicales que nous essayons de nouer avec d'autres pays», a déploré le ministre de l'Intérieur Shiv Raj Patil, en allusion au Pakistan. Selon la chaîne Times Now, les secours ont mis 90 minutes à arriver sur place. «Nous dormions quand j'ai entendu l'explosion, a raconté un survivant à Times Now. Le