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Libération

La difficile relance du processus

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Condoleezza Rice a réuni hier le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas.
par Raja KHELIFI
publié le 20 février 2007 à 6h13

(avec AFP, Reuters)

C'était l'un des rares sommets à trois entre le dirigeant israélien Ehud Olmert, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice pour discuter du futur Etat palestinien. Sans surprise, les résultats de la réunion d'hier à Jérusalem sont maigres, même si les deux parties ont affirmé «un engagement pour une solution à deux Etats» en qui Paris voit déjà «un premier pas vers la relance du processus de paix». Condoleezza Rice a toute fois rappelé : «Nous nous sommes entendus sur le fait qu'un Etat palestinien ne peut voir le jour dans le terrorisme et la violence.»

Le futur gouvernement d'union palestinien, dont la formation a été confiée au Premier ministre Ismaïl Haniyeh, issu du parti islamiste Hamas, était également au programme des discussions. Le Premier ministre israélien a très clairement fait savoir qu'il exige, «comme la communauté internationale et les Etats-Unis, que le gouvernement palestinien accepte la position du quartette» selon laquelle l'Autorité palestinienne doit reconnaître l'Etat hébreu, s'engager à ne pas recourir à la violence et accepter les accords et engagements passés, y compris la «feuille de route». Mahmoud Abbas et Ehud Olmert ont répété à Condoleezza Rice leur «attachement» à ce plan de paix, inachevé depuis 2003, qui prévoyait en principe la création d'un Etat palestinien pour la fin 2005. L'entourage de Mahmoud Abbas a fait rema