Mercredi devant la chambre des Communes, Tony Blair a annoncé que 1600 soldats britanniques allaient quitter le sol irakien dans les prochains mois, réduisant ainsi la force britannique sur le territoire de 7100 à 5500 militaires.
Si tout se passe bien, 500 autres soldats devraient à leur tour être rapatriés avant la fin de l’été. Le retrait touchera principalement la base de Bassorah, au Sud du pays, laissant aux troupes restantes trois objectifs: la formation des forces irakiennes, la sécurisation de la frontière Irak-Iran ainsi que le maintien des axes routiers.
«Le prochain chapitre dans l'histoire de Bassorah sera écrit par les Irakiens», a-t-il déclaré. Dimanche déjà, il avait assuré devant les caméras de la BBC que «l'opération permettant aux Irakiens de prendre la tête de la sécurité à Bassorah était achevée et réussie». Une déclaration qui vient contredire l'opinion du vice-premier ministre irakien Barham Saleh. La semaine dernière, celui-ci avait confié que Bassorah n'était pas encore tout à fait prête à se passer des troupes étrangères.
Sir Menzies Campbell, le leader du parti libéral démocrate, opposé à la guerre en Irak, a déclaré que l'annonce du retrait était «bienvenue». «Mais je continue de penser que notre présence exacerbe les tensions sécuritaires et que nous devrions viser un retrait des troupes britanniques dès le mois d'octobre prochain», a-t-il nuancé. Selon les dires de Tony Blair, la Grande-Bretagne devrait rester présente e