C'est le jour J pour Romano Prodi. Le chef du gouvernement italien passe mercredi soir un test politique vital lors d'un vote de confiance au Sénat dont l'issue est encore incertaine.
Le vote est prévu vers 20H00 GMT au Palais Madama, siège du Sénat, où l'exécutif est tombé il y a tout juste une semaine après un vote-sanction sur la politique étrangère provoqué par les défections de deux élus communistes «dissidents» et de plusieurs sénateurs à vie.
Selon les calculs, le gouvernement devrait obtenir la confiance en s'appuyant sur une partie des sept sénateurs à vie, membres non élus du Parlement, et en profitant du ralliement in extremis d'un centriste, Marco Follini, un ex-allié de Silvio Berlusconi.
Jusqu'au vote, le suspense est toutefois de mise, car Romano Prodi (67 ans) ne dispose en théorie que de deux voix d'avance à la Chambre haute, en comptant Follini.
Mardi, lors d'un discours d'une demi-heure devant les sénateurs, le chef du gouvernement entré en fonction il y a à peine neuf mois, a tout fait pour donner des gages au large éventail de sa majorité, qui regroupe des communistes, des verts, des réformistes, des libéraux laïcs et des centristes proches de l'Eglise.
Plus tendu qu'à son habitude, sur un ton expéditif, "Il Professore" s'est engagé à aborder le problème des retraites les plus basses (environ 500 euros) tout en promettant une réforme du système des retraites, jugée nécessaire à Bruxel
Vote décisif pour Romano Prodi
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par Fabrice Rousselot
publié le 28 février 2007 à 7h00
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