Le 6 mars vers 20 heures, Saad Houssaini, 38 ans, a été arrêté dans le quartier Sidi Maârouf de Casablanca après avoir été localisé par la police dans un cybercafé. Recherché depuis 2002 déjà sous le nom de «Mustapha» ou de «Nabil», ce Marocain était soupçonné d'être impliqué non seulement dans les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, mais aussi dans ceux de Madrid l'année suivante. Cinq attaques suicides quasi simultanées contre un hôtel, des cafés fréquentés par des étrangers et un cimetière juif avaient fait quarante-cinq morts dont douze kamikazes et des dizaines de blessés. Ces attentats, les premiers du genre dans le royaume, avaient provoqué un choc d'autant plus grand que les douze kamikazes étaient tous originaires des quartiers pauvres de la banlieue de Casablanca. Saad Houssaini est-il le «cerveau» de ces opérations, ainsi que la presse marocaine l'a souvent dit ? S'il figurait dans la liste des neuf personnes recherchées publiée par la police au lendemain du 16 mai 2003, les autorités n'ont jamais précisé le rôle exact qu'il y aurait joué. Sinon pour affirmer qu'il avait préparé les engins explosifs pour les kamikazes de Casablanca. Une source sécuritaire marocaine citée par la Map, l'agence de presse officielle, l'a décrit, hier, comme «responsable de la commission militaire du GICM [Groupe islamique des combattants marocains, ndlr] créé par des anciens combattants de la guerre en Afghanistan». Rabat présente le GICM co
Maroc: arrestation d'un «cerveau» terroriste
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par SERVICE ETRANGER
publié le 10 mars 2007 à 6h34
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