Menu
Libération

Le Palestinien qui devra mettre fin au «chaos sécuritaire»

Article réservé aux abonnés
publié le 19 mars 2007 à 6h43

Jérusalem de notre correspondante

Le nouveau gouvernement palestinien d'union, qui a prêté serment samedi après avoir été confortablement investi par le Parlement, a tenu sa première réunion hier. C'est un inconnu sur la scène politique palestinienne, Hani al-Qawasmeh, 49 ans, qui a été nommé à la tête du ministère clé de l'Intérieur.

Malgré son absence d'expérience dans le domaine sécuritaire et militaire, Hani al-Qawasmeh ­ diplômé en comptabilité et en ressources humaines de l'université du Caire ­ s'est fixé pour première tâche de mettre fin à l'insécurité et aux affrontements meurtriers de ces derniers mois entre les forces armées du Hamas et celles du Fatah. «Ma mission est de faire en sorte que les différents services de sécurité [la Force préventive du Fatah et la Force exécutive du Hamas, ndlr] servent les intérêts des Palestiniens. Je ne réussirai à mettre fin au chaos sécuritaire qu'avec l'aide et la coopération de toutes les institutions et factions politiques», explique-t-il à Libération.

Principal défi. Depuis décembre, plus de 90 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés dans des affrontements dont la violence a fait craindre une guerre civile. Le Fatah, du président Mahmoud Abbas, et le mouvement islamiste Hamas, vainqueur des élections législatives de janvier 2006, sont finalement parvenus à un accord sur la formation d'un gouvernement d'unité nationale, à La Mecque, le 8 février. Cet accord avait été longtemps retardé par