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Libération

Le Darfour sort de l'ombre à Paris

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Politiques et intellectuels se sont succédé au meeting organisé hier.
publié le 21 mars 2007 à 6h45
(mis à jour le 21 mars 2007 à 6h45)

Tous unis pour le Darfour, les organisateurs du meeting d'hier soir à la Mutualité ont réussi leur pari : les principaux candidats à l'élection présidentielle ont non seulement signé leur texte en huit points (Libération d'hier) les engageant à agir concrètement pour faire cesser les massacres au Darfour, mais aussi plusieurs d'entre eux sont venus en personne. François Bayrou le premier. Le seul des candidats à s'être rendu au Darfour, il y a deux ans, a paraphé le texte. «Il n'y a rien de plus facile que d'arrêter cette tragédie, ce génocide [...]. Si ce drame ne cesse pas, la France s'honorerait à ne pas venir aux Jeux olympiques [de Pékin en 2008, ndlr] La Chine, principal soutien diplomatique du régime soudanais, a été huée par la salle, quasi pleine.

Bernard-Henri Lévy, François Zimeray de SOS-Darfour, Laurent Fabius... ont raconté leur récent séjour au Darfour et dans l'est du Tchad. Des récits entrecoupés de clips, d'applaudissements pour les réfugiés du Darfour présents ­ qui n'ont pas pris la parole ­ et de messages de personnalités présentes ou solidaires (Robert Badinter, Fanny Ardant, Nicole Garcia, Romain Goupil, François Léotard, parmi d'autres). Abdelwahid al-Nour, le leadeur de l'Armée de libération du Soudan (ALS), est venu aussi hier soir demander une action immédiate, ou qu'on lui «livre des armes pour protéger [sa] population».

Plus tard dans la soirée, Ségolène Royal est aussi venu signer le texte. Marie-George Buffe