Malgré une audience record, mardi soir, l'adaptation en espagnol de l'émission politique de TF1 «J'ai une question à vous poser», n'a pas réussi à José Luis Zapatero. Le chef du gouvernement espagnol s'est fait avoir comme un bleu sur... le prix du petit noir au zinc, et toute la presse s'en gaussait hier. A deux mois d'élections locales qui seront un véritable test avant les législatives de 2008, le président du gouvernement inaugurait la formule, sur la première chaîne de la télévision publique, de ce «Tengo una pregunta para usted» devant une centaine de concitoyens. Rapidement, les questions se sont orientées vers le problème du pouvoir d'achat. «Savez-vous combien coûte un café dans un bar ?» lui a demandé un agent immobilier. Zapatero, sûr de lui, n'a pas hésité une demi-seconde : «A peu près 80 centimes...» L'auteur de la question a alors provoqué l'hilarité générale sur le plateau : «Ça, c'était au temps de papy Patxi...» comme on aurait pu dire «avant la guerre de Cent Ans». Auparavant, l'agent immobilier s'était élevé contre la présentation idyllique faite par Zapatero de l'économie espagnole : «Statistiquement, tout va peut-être comme dans un rêve, mais dans la rue, ce n'est pas le cas.» Hier, ce Jesus Cerdan était devenu le héros des sites Internet de la presse quotidienne, notamment d'opposition. Il rappelait qu'un café ne valait jamais moins de 1,10 euro. «Zapatero est comme Aznar [son prédécesseur de dr
Espagne : Zapatero patine dans le café
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publié le 29 mars 2007 à 6h54
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