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Libération

La Côte-d'Ivoire retrouve un terrain d'entente

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La partition prend fin, et le dispositif militaire français va être allégé.
publié le 9 avril 2007 à 7h07

Les militaires français commencent à apercevoir le bout du tunnel ivoirien. Ils devraient en effet profiter de l'amélioration notable de la situation politique dans le pays pour réduire les effectifs de l'opération «Licorne». 3 500 soldats français sont encore déployés en Côte-d'Ivoire.

«Zone de confiance» A la suite de l'accord conclu le 4 mars, à Ouagadougou (Burkina), les Casques bleus et l'armée française vont, dans un premier temps, quitter la «zone de confiance». Celle-ci coupe le pays en deux, entre les ex-rebelles au Nord et les partisans du président Gbagbo au Sud. L'annonce en a été faite, vendredi soir, par le général Fernand Marcel Amoussou, patron des Casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte-d'Ivoire (Onuci), à l'issue d'un entretien avec Laurent Gbagbo. «A partir du 16 avril, nous allons entamer la suppression de la zone de confiance et quitter tous nos checkpoints», a précisé l'officier béninois.

Ce retrait des «forces impartiales», Onuci et «Licorne», intervient alors que la détente se concrétise au plan politique. Samedi, un nouveau gouvernement a été nommé par le président Gbagbo. L'équipe, qui réunit les ennemis d'hier, est placée sous la direction du Premier ministre Guillaume Soro, chef des ex-rebelles (Forces nouvelles). Sur le terrain, une force mixte de 180 hommes (composée de militaires issus des Forces nouvelles et des Forces armées nationales de Côte-d'Ivoire, loyalistes) devrait prendre le contrôle de la zone de c