Les violences islamistes ont fait entre 150 000 et 200 000 morts entre 1992 et 2002, avant de décroître en 2003. Depuis septembre 2006, l'Algérie est de nouveau confrontée à une recrudescence des troubles depuis le ralliement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à Al-Qaïda. Voici un rappel des principaux attentats de ces dernières années:
Treize morts et 42 blessés dans un attentat à la bombe sur un marché à Mascara (360 km au sud-ouest d'Alger).
Huit membres des forces de sécurité à Beni Aïssi sont tués près de Tizi-Ouzou en Kabylie (110 km à l'est d'Alger) par l'explosion d'une bombe placée contre le mur de la garde communale par un groupe armé. Avant de se replier, il tend une embuscade à des renforts de militaires, tuant un autre soldat.
Quatre morts et une quinzaine de blessés dans l'explosion d'une bombe au marché de Tazmalt, dans la région de Béjaïa (Kabylie).
Six morts en deux jours dans deux attentats attribués à des islamistes armés à un faux barrage près de Miliana, et dans l'explosion d'une bombe à Hamman Righa (120 km et 80 km à l'ouest d'Alger).
38 morts et 8O blessés dans l'explosion d'une bombe au marché de Larbâa (20 km au sud d'Alger).
Six personnes sont tuées dans l'explosion d'une bombe dans la région de M'sila (250 km au sud-est d'Alger).
Quatre policiers meurent dans l'explosion d'une bombe à Tizi N'Tleta, dans la région de Tizi-Ouzou, en Grande Kabylie.
Neuf morts, quatre militaires et cinq islamistes, dans la région de Tébessa dans l'es