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Libération

«Ma liberté n'est rien sans la leur»

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publié le 30 avril 2007 à 7h29

L'otage française en Afghanistan Céline Cordelier, libérée samedi après 24 jours de détention, est arrivée hier en France. La travailleuse humanitaire apparue très éprouvée à Kaboul a été transportée «dans un endroit tranquille où elle se repose, et elle devait subir des examens médicaux», a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Apparaissant quelques instants à l'ambassade de France à Kaboul, Céline Cordelier, employée d'une petite ONG, Terre d'enfance, avait dit quelques mots de son compagnon, Eric Damfreville, ainsi que de trois employés locaux afghans toujours aux mains des ravisseurs. «Ma liberté n'est rien sans la leur», a murmuré en larmes la jeune femme, la tête couverte d'un voile. Elle a lu des extraits d'une lettre remise par ses ravisseurs qui demande le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici une semaine, en échange de la libération des otages. Ce document a été posté sur un site utilisé par les talibans.

«Sa détention a été très, très dure, elle est extrêmement affaiblie», avait confirmé le responsable de Terre d'enfance, Antoine Vuillaume, pour qui sa libération est «un premier élément d'espoir». Un porte-parole des talibans a précisé que la femme a été libérée «en gage de bonne volonté». Il a justifié la prolongation de l'ultimatum par l'élection française. Rien n'a filtré sur les modalités de la libération de Céline. Les cinq otages avaient été enlevés le 3 mars dans l'ouest du pays. Quelques jours p