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Libération

Eric Damfreville de retour en France

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Otage des talibans en Afghanistan pendant 38 jours, il est arrivé ce samedi matin à l'aéroport de Villacoublay. Très affaibli, il a déclaré avoir été «bien traité» et a appelé à la libération de ses accompagnateurs afghans.
French aid worker Eric Damfreville speaks next to French Foreign Minister Philippe Douste-Blazy (L) upon his arrival at Paris\' Villacoublay military airport May 12, 2007 after his return from Afghanistan where he had been held hostage for five weeks by the Taliban. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE) (REUTERS)
par Reuters
publié le 12 mai 2007 à 7h00

Eric Damfreville, membre de l'ONG Terre d'Enfance, qui a été retenu en otage pendant plus d'un mois par les taliban en Afghanistan, est arrivé sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, près de Paris.

A sa descente de l'avion en provenance de Kaboul, qui a atterri peu après 8h30, le Français semblait très éprouvé. Il portait un bandage à l'oeil gauche, une minerve et était enveloppé dans une couverture de survie.

Très affaibli, il a fait une courte déclaration devant les nombreux journalistes présents, dans laquelle il a souligné qu'il avait été bien traité.

"J'ai été bien traité", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas eu de maltraitance. (...). Mon état est surtout lié à la rusticité et à la dureté de ma détention dans ce sud de l'Afghanistan, qui est peu rustique", a-t-il poursuivi.

Le travailleur humanitaire avait été enlevé le 3 avril dans le sud-est de l'Afghanistan en compagnie de Céline Cordelier, une autre Française libérée le 28 avril et de trois accompagnateurs afghans.

Eric Damfreville a appelé samedi à la libération des trois hommes.

"Ma joie est grande d'être là ce matin et elle sera encore plus grande quand Azrat, Rasul et Hashim, mes trois Afghans, seront également libérés", a-t-il déclaré.

Il a été accueilli par le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui a souligné que les autorités françaises allaient "continuer à se mobiliser pour obtenir la libération des trois otages afghans qui restent encore aux mains des ravisseurs. Nous ne pouvons pas