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Libération

Intense activité autour des otages des Farc

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Les contacts entre la France et la Colombie se sont accélérés.
publié le 28 mai 2007 à 7h59

Bogota de notre correspondant

Le président colombien Alvaro Uribe a confirmé vendredi qu'il comptait sortir de prison « tout ou partie» des membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), le groupe qui détient Ingrid Betancourt et cinquante-cinq autres otages politiques et militaires. Une première phase de regroupement des détenus débutera «avant le 7 juin». L'annonce semble positive pour les otages : les Farc exigent précisément la libération de tous leurs prisonniers pour les relâcher.

Uribe a couronné ainsi une semaine d'agitation diplomatique. Son haut-commissaire à la paix, Luis Carlos Restrepo, a été reçu à Paris par Nicolas Sarkozy, qui s'est ensuite entretenu par téléphone avec son homologue colombien pour la deuxième fois depuis son investiture. Le directeur de l'hebdomadaire communiste Voz, Carlos Lozano, qui maintient des contacts avec les Farc, se trouvait lui aussi à Paris. Enfin, un porte-parole guérillero a souhaité mardi que les « bons offices » de Sarkozy soient « décisifs » pour parvenir à une solution,.

Mais Astrid Betancourt, la soeur de l'otage, refusait samedi de «s'emballer». «Il y a eu tellement d'espoirs qu'à chaque fois, je suis tombée de haut.» En décembre 2004, vingt-trois combattants des Farc avaient déjà été officiellement graciés, sans suite pour les pourparlers. La guérilla a traité la dernière proposition «d'écran de fumée », et maintient une exigence qu'Uribe rejette : l