A l'issue d'un entretien bilatéral avec George Bush, Tony Blair a estimé jeudi matin qu'un consensus se formait parmi les dirigeants du G8 sur la nécessité de réductions significatives des émissions de gaz à effet de serre.
Le Premier ministre britannique pense qu'il est «possible que nous quittions ce sommet avec un engagement de la part de chacun en faveur d'une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 comme un objectif global». Il a toutefois souligné que le communiqué final du sommet de Heiligendamm ne devrait pas fixer d'objectifs chiffrés. «Cela, ces détails, ne peuvent pas être négociés au G8», a-t-il dit.
Un désaveu pour les pays européens, notamment pour Angela Merkel, hôte du G8. Dans les mois ayant précédé l'ouverture du sommet, la chancelière allemande s'est démenée pour que le communiqué final du sommet de Heiligendamm contienne un objectif chiffré de réduction des rejets de gaz à effet de serre (GES), essentiellement dû à la combustion d'hydrocarbures. La chancelière allemande souhaitait parvenir à un objectif de moins 50% d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Nicolas Sarkozy, sur la même position, déclarait mardi:
«Plutôt pas d'accord qu'un accord mauvais sur le climat, et un bon accord ce sont des objectifs chiffrés et un cadre multilatéral pour négocier et mettre en oeuvre les décisions.»
Dans son allocution, Tony Blair a également relevé que les puissances émergentes type Inde et Chine devaient être impliq