New York, correspondance Même si dans leurs apparitions publiques George W. Bush et la pléthore de candidats républicains prétendant à sa succession persistent à se gargariser de slogans sur la «victoire en Irak», sur le refus de «reculer» ou la «nécessité de défaire les terroristes chez eux pour ne pas avoir à les combattre chez nous», l¹humeur de la Maison Blanche et de ses satellites est bien moins fanfaronne. Fébrilité. La plupart des signes en provenance de l¹administration américaine semblent même indiquer une certaine fébrilité, pas tellement éloignée de celle dÅun lycéen à lÅapproche du baccalauréat. Depuis que le Président a envoyé balader les conclusions du rapport Baker-Hamilton de l¹automne dernier, préconisant un retrait des troupes d¹Irak, et choisi au contraire d¹envoyer davantage de soldats en défiant ses concitoyens qui lui ont tourné le dos, Bush s¹est auto-imposé une exigence de résultat. Les démocrates, qui contrôlent le Congrès, l¹ont bien compris, en exigeant en septembre un «rapport sur les progrès effectués», avec un compte rendu d¹étape dès le mois prochain. Or, pour l¹instant, «la stratégie de la poussée» (surge), visant à sécuriser Bagdad «ne paraît pas porter pleinement ses fruits», explique un consultant républicain proche du Pentagone. «La Maison Blanche doit impérativement avoir une bonne nouvelle à annoncer en septembre, voire dès juillet, si elle ne veut pas perdre le peu de crédit qui lui reste dans l¹opinion publique.» On a ainsi a
Bush court après de bonnes nouvelles en Irak
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par Thomas DEVRY
publié le 13 juin 2007 à 8h17
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