Londres
envoyés spéciaux
Tony Blair a-t-il déjà trouvé son prochain job ? Des représentants du groupe dit du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU et Union européenne) étaient réunis hier à Jérusalem, entre autres choses pour analyser la proposition américaine de faire du futur ex-Premier ministre britannique son «envoyé spécial» permanent sur le conflit israélo-palestinien.
C'est la première réunion du Quartette depuis la partition de l'Autorité palestinienne entre le mouvement Hamas, à Gaza, et le Fatah de Mahmoud Abbas, en Cisjordanie. Lors d'une conférence de presse avec le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, de passage à Londres, Tony Blair a indiqué qu'il était prêt à «faire tout ce qu'il pourrait pour aider à la résolution du conflit israélo-palestinien». «Quiconque s'intéresse à améliorer la paix et la sécurité dans le monde, a-t-il ajouté, sait que la résolution de ce conflit est essentielle.»
«Pouvoirs étendus». C'est Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine, qui a lancé discrètement le nom de Tony Blair ces dernières semaines, pour remplacer le précédent envoyé spécial du Quartette, l'Américain James Wolfensohn, qui a jeté l'éponge il y a un an. GeorgeW. Bush en aurait ensuite directement parlé à Tony Blair, qui aurait donné son accord. Selon la presse britannique, les Américains souhaitent que Tony Blair, à ce poste, obtienne «des pouvoirs plus étendus» que son prédécesseur pour tenter