Menu
Libération

L'Union européenne tance Bucarest et Sofia

Article réservé aux abonnés
Un rapport de la Commission souligne les carences dans la lutte contre la corruption.
publié le 28 juin 2007 à 8h33

La Commission européenne a durement critiqué hier la Bulgarie et la Roumanie pour leur manque de progrès, notamment dans la lutte contre la corruption. Bruxelles a toutefois décidé pour l'instant de ne pas déclencher de sanctions contre ces deux pays, qui ont été intégrés dans l'Union européenne le 1er janvier dernier.

«La Bulgarie et la Roumanie ont fait des progrès, mais beaucoup reste à faire pour s'attaquer à la réforme de la justice et à la corruption», a déclaré la Commission dans son rapport d'évaluation sur ces deux pays. Malgré leur entrée dans l'UE, la Bulgarie et la Roumanie restent en effet sous surveillance stricte - et inédite - dans plusieurs domaines où des lacunes persistent : système judiciaire, gestion des fonds européens et sécurité alimentaire pour les deux, sécurité aérienne pour la Bulgarie.

«Bien que la Commission ne propose pas à ce stade d'appliquer des clauses de sauvegarde, nous resterons vigilants», a assuré hier le président de la Commission, José Manuel Barroso. «Cette vigilance va être particulièrement soutenue sur les questions judiciaires, en particulier la lutte contre la corruption de haut niveau qui reste un maillon faible», a insisté le commissaire à la Justice, Franco Frattini, ajoutant «qu'il faut davantage de résultats concrets, de poursuites engagées contre les auteurs de délits et de décisions de justice probantes et dissuasives».

Le commissaire à la Justice a néanmoins reconnu, lors d'une conférence de pres