La période des soldes n'est pas ouverte dans l'armement, mais Hugo Chávez achète à tout-va. Le président vénézuélien, qui se voit en leader mondial de «l'anti-impérialisme» américain est arrivé hier à Moscou, pour une visite de trois jours. Il poursuivra son voyage par la Biélorussie et l'Iran.
Au menu des discussions avec Vladimir Poutine : de nouveaux achats d'armes. L'an dernier, quasiment à la même date, Caracas avait déjà signé un énorme contrat de 3 milliards de dollars pour 100 000 fusils d'assaut du type AK-103, 24 avions de chasse Soukhoï et une cinquantaine d'hélicoptères de combat.
Invasion. Cette fois, même si rien ne sera signé ce week-end, le Venezuela s'intéresse de près aux sous-marins russes. Et envisagerait d'en acheter entre cinq et neuf, selon la presse vénézuélienne. Malgré les démentis du ministre de la Défense, Hugo Chávez a fini par confirmer ces discussions : «Pourquoi pas ? Je ne sais pas encore si nous allons acheter ces sous-marins, mais si nous le faisons, personne ne doit s'en inquiéter.» En tout cas «c'est l'un des thèmes dont nous allons discuter avec le président Poutine», avec lequel Hugo Chávez devait dîner hier soir.
Au pouvoir depuis huit ans, le président Chávez cache toujours un militaire derrière l'homme politique. Cet ancien lieutenant-colonel s'était fait connaître en février 1992 en prenant la tête d'un putsch manqué, alors qu'il commandait un bataillon de parachutistes.
Depuis son arrivée au pouvoir, il a mil