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Libération

Le Royaume-Uni, laboratoire des médecins terroristes

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Les huit invididus arrêtés pour les attentats manqués font partie du milieu hospitalier.
publié le 4 juillet 2007 à 8h39

Londres

de notre correspondante

Tous médecins ou ­travaillant dans les ­milieux hospitaliers : un nouveau complot des blouses blanches. C'est ainsi que se ­décline l'identité des huit indi­vidus, cinq médecins, une laborantine et deux étudiants, ­arrêtés par la police dans ­l'affaire des tentatives d'attentats menées sur le sol ­britannique ­depuis vendredi. L'enquête a rebondi, hier, en Australie.

Là, Mohammed Haneef était interpellé alors qu'il s'apprêtait à prendre un aller simple pour l'Inde, son pays d'origine. Ce jeune médecin de 26 ans avait entamé sa carrière dans un centre hospitalier près de ­Liverpool avant d'obtenir un poste sur la côte est australienne. Or c'est aussi aux ­confins de cette ville anglaise qu'aurait officié le présumé leader des attaques, ­interpellé dimanche sur l'autoroute en compagnie de sa femme Marwah, la laborantine.

Pénurie. Jordanien d'origine palestinienne, Mohammed Asha serait en poste depuis près de deux ans dans un hôpital ­écossais. Trois cent cinquante kilomètres plus au nord, à Glasgow, se tiendrait le second foyer de cette cellule terroriste. Bilal ­Abdullah, un jeune praticien irakien, et l'un des deux passagers de la Jeep lancée contre le terminal 1 de l'aéroport de Glasgow samedi exerçaient au Royal Hospital de Glasgow. Et c'est dans ce même centre hospitalier qu'étudiaient deux autres ­individus d'origine moyen-orientale arrêtés dimanche par la police.

Alors que les informations sur la nationalité et la profession des